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06
2013
Traducteur freelance et vacances : un mariage impossible ?

Traducteur freelance et vacances : un mariage impossible ?

Un traducteur freelance peut travailler de chez lui comme d’une plage ensoleillée : les difficultés à se déconnecter d’un traducteur free-lance.

Nous savons tous que le traducteur freelance sait manier l’art de la flexibilité avec une effarante dextérité. Il peut aisément poser son ordinateur sur un coin de bureau, sur ses genoux, sur un tire-fesses, qu’il se trouve à New York, sur l’Himalaya ou sur une plage des Seychelles. Et c’est bien là toute la réalité du traducteur freelance : entre crème solaire et maillot de bain, un petit dossier urgent pointera toujours son nez…

Une relation unique client-fournisseur à choyer

Et ce style de travail, nous l’avons voulu ! Le fait de traiter directement avec le client, de lui offrir une gestion personnalisée et plus que fidélisée, le tout sans aucun intermédiaire, nous contraint, même en vacances, à laisser fondre notre glace au bord de la piscine pour respecter les douces exigences du client. C’est notre grand défaut, nous ne savons pas dire non. Loi du marché oblige, surtout lorsqu’on débute dans le métier.

Les débuts cauchemardesques

Souvenez-vous  de vos débuts en tant que freelance ! Cela relève de la caricature : travailler beaucoup, prospecter les agences de traduction, démarcher et traduire sans compter ses heures. Seul le poster grand format collé là, devant vous, sur le mur, vous rappelle que les cocotiers et les plages limpides existent bel et bien et qu’un jour, elles seront toutes à vous ! Mais, hélas, en attendant de faire des clapotis dans l’eau tiède, prévoyez environ trois années au rythme effréné de dix heures par jour et six jours par semaine.

C’est un peu les vacances tous les jours

Bien sûr, tout n’est pas si noir.

Même si vous travaillez les jours fériés pour une traduction à rendre « hier », il faut savoir relativiser.

Regardez d’ailleurs : au moment d’écrire cet article je suis chez moi et cela fait deux heures que je suis en train de traduire en pyjama, avec mon thé de Ceylan, tout chaud dans ma tasse Spiderman préférée et je pense déjà à sortir faire quelques achats. Une souplesse de travail qui s’en ressent sur la qualité de la traduction effectuée. Une société de traduction vous apporterait-elle cette souplesse ? J’en doute.

Pour conclure, il faut surtout savoir anticiper sur son agenda à l’heure de planifier ses vacances. Bien que maîtrisant les pics de travail,  il faut admettre qu’il  y a souvent un hic. Et à moins d’enfermer des esclaves bilingues dans la cave avec les consignes du jour, je ne pars jamais plus d’une semaine sans mon ordinateur car l’appel du clavier AZERTY est le plus fort. On est connecté ou on ne l’est pas.

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Cet article a été écrit par Edouard

Passionné de voyages et d'entrepreneuriat, Edouard est le co-fondateur de Cultures Connection où il a été l'ancien Directeur du développement commercial.