Cultures Connection a fourni des services de sous-titrage pour 5 films présentés au Festival International du Film d’Amazonie et des Caraïbes (FIFAC)
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Le cinéma va bien au-delà des superproductions et des films hollywoodiens à succès. Les films jouent un rôle immense dans le rapprochement des cultures, même ceux qui ne sont pas aussi populaires que les scénarios d’Amérique du nord et d’Europe que tout le monde connaît. Les documentaires, tout particulièrement, visent à faire le portrait des réalités sociales le plus fidèlement possible. Les festivals de films comme le FIFAC s’efforcent de rendre plus accessibles, y compris à l’international, des productions issues de régions peu représentées telles que les Caraïbes et l’Amazonie.
L’Amazonie – Réaliser des documentaires caribéens
Le Festival International du Film Documentaire Amazonie – Caraïbes (FIFAC), est un événement multiculturel qui a lieu depuis 2018 et qui présente des documentaires et des contenus numériques inspirés par les peuples, les cultures et les identités du bassin amazonien et des Caraïbes. Le festival fait partie de la même initiative que le Festival International du Film documentaire Océanien (FIFO) et le Festival du film océanien.
La seconde édition du FIFAC se tient dans la ville de Saint-Laurent du Maroni en Guyane française, du 6 au 10 octobre. L’événement rassemble le public et les professionnels et les amateurs de la réalisation de film documentaire. Le festival a lieu en plein air et virtuellement, avec un accès en ligne à un total de 12 longs-métrages, 10 courts-métrages et 7 web-documentaires produits en Guyane française et dans les régions de l’Amazonie et des Caraïbes pendant ces deux dernières années.
Sous-titrage par Cultures Connection : un joli défi
La traduction audiovisuelle et les services de sous-titrage sont essentiels pour l’industrie du cinéma afin de permettre de dépasser les frontières. C’est pourquoi les organisateurs du FIFAC 2020 ont fait appel à Cultures Connection, une agence de traduction internationale qui a des liens étroits avec les Amériques, en particulier l’Amérique du sud, grâce à la diversité culturelle de son équipe. En fait, ses chefs de projets sont des amoureux du cinéma qui ont étudié la traduction audiovisuelle et collaboré avec le ministère de la Culture et également avec de nombreux musées (par exemple, le Centre Pompidou et le Musée océanographique de Monaco).
La mission de sous-titrage pour le FIFAC a constitué un défi passionnant. En effet, le documentaire I’m Citizen était particulier parce qu’une des langues parlées est le créole anglais de Trinidad et qu’il fallait parfaitement traduire la langue… sans compter que la vidéo n’avait pas de transcription.
L’équipe de Cultures Connection a été chargée de traduire et sous-titrer en français les films suivants, programmés au festival : Lapu (Colombie), Once Upon a Time in Venezuela, Congo Mirador (Venezuela), Massacre River (République dominicaine/Haïti), le documentaire I’m Citizen (Trinidad-et-Tobago) et le court-métrage Unbroken (Jamaïque).
« Organiser un festival ressemble à un sport de combat »
« La crise sanitaire a plongé les théâtres et les cinémas dans une situation sans précédent et a mis en danger des centaines de milliers d’emplois et toute l’économie. Comment faire vivre la culture sans sa principale raison d’être, à savoir rencontrer le public ? Dans de telles conditions, organiser un festival ressemble à un sport de combat, qui vous oblige à vous réinventer en permanence et à vous adapter pour exister », dit Frédéric Belleney, Délégué Général du FIFAC.
L’événement est possible grâce aux efforts des producteurs, réalisateurs, artistes, institutions et autres professionnels du secteur. De plus, Frédéric Belleney est reconnaissant à Cultures Connection pour son rôle : « Créer les sous-titres en français contribue également à la promotion des films et permet d’étendre leur zone de diffusion ! ».
« Notre programmation reflète le monde, composé de luttes multiples. Elle témoigne de l’état de notre société : la déforestation de la forêt tropicale amazonienne, la pollution des océans et des sols, la violence à l’encontre des femmes, le racisme et la discrimination. Mais elle parle aussi de liberté, d’amour et de l’union des cultures ».