Buenos Aires a accueilli la South America Energy Week (Semaine sud-américaine de l’énergie) et Cultures Connection a été choisie pour assurer l’interprétation simultanée pendant deux jours.
Deux jours de débats, 46 exposants spécialisés et 315 représentants de l’industrie de l’énergie sont quelques-uns des chiffres qui ressortent de la semaine consacrée à Buenos Aires sur l’avenir de l’énergie lors de la South America Energy Week 2018. L’Alvear Icon Hotel a été l’hôte de la rencontre entre les leaders du secteur destinée à discuter et comparer les situations dans chaque pays et à évaluer les possibilités d’investissement dans la région. Ils ont pu le faire grâce à un service d’interprétation simultanée offert par Cultures Connection les 12 et 13 novembre.
Au total, 13 rencontres ont porté sur la situation énergétique des pays d’Amérique du Sud, sur les efforts déployés par leurs gouvernements pour promouvoir des projets d’exploitation d’hydrocarbures et d’énergies renouvelables, et sur le potentiel qu’offre le continent pour entreprendre de nouveaux développements productifs. Quatre interprètes ont dû traduire, de l’anglais à l’espagnol et vice versa, des discours emplis d’une terminologie technique pointue, prononcés par des cadres supérieurs, des investisseurs, des fonctionnaires et des experts.
La plus haute autorité gouvernementale du secteur en Argentine, le secrétaire à l’énergie Javier Iguacel, a expliqué comment son pays s’y prend pour soutenir la demande croissante d’énergie et le lancement de nouveaux projets productifs. Bien entendu, plusieurs groupes d’experts se sont penchés sur le cas de l’Argentine. Les progrès faits sur le très prometteur champ pétrolifère de Vaca Muerta, situé dans le sud du pays, ont été particulièrement analysés. Les capacités douteuses du réseau électrique argentin ont été spécialement étudiées. Enfin, les opportunités du marché prometteur du gaz ont été disséquées.
En phase avec la nouvelle ère de l’énergie, un espace d’interventions intéressantes offert par la Semaine sud-américaine de l’énergie qui a attiré toute l’attention du public est la série de conférences consacrées aux énergies propres. Des entrepreneurs de BlackRock, Hogan Lovells LLP, IFC, Eira Capital et Solarif Financial ont exposé les stratégies les plus efficaces pour profiter des bonnes opportunités commerciales tout en respectant l’environnement. La Colombie et le Chili ont également eu l’occasion de partager leurs expériences et leurs projets pour le futur dans le domaine des énergies renouvelables.
Un service complet d’interprétariat
Cultures Connection a non seulement engagé des interprètes professionnels pour l’occasion, mais a également géré la location de matériel de sonorisation pour deux salles pendant deux jours. Le service a compris un émetteur, deux consoles, une cabine acoustique, 150 écouteurs, un opérateur son et un assistant de salle pour la remise et la récupération des récepteurs de traduction fixes dans les salles de réunion.
Mariana, l’une des interprètes de la Semaine sud-américaine de l’énergie, a apprécié la bonne organisation de l’activité et l’excellente sonorisation avec laquelle elle et ses collègues ont travaillé pendant ces deux jours. Formée à la traduction par l’Université de Buenos Aires et à l’interprétation par les Instituts Barnes et Mc Donough, elle a 50 ans et plus de 20 ans d’expérience comme professionnelle dans le domaine technique.
Comme Mariana n’avait pas à sa disposition de documentation sur les thèmes qui allaient être abordés, son travail de recherche préparatoire a été artisanal : « J’ai recherché sur Internet les orateurs et les thèmes qui allaient être traités, j’ai constitué un glossaire et j’ai écouté sur YouTube tout ce que j’ai trouvé ».
Le plus grand défi pour elle dans ce genre d’événements est de comprendre les concepts. « Beaucoup de termes nous sont déjà familiers. La difficulté réside toujours dans la rapidité avec laquelle cette terminologie très spécifique est prononcée en anglais », dit-elle.
« Le premier jour, les orateurs ont été très clairs, avec un rythme rapide et surtout pour un auditoire anglophone. Le deuxième jour, la modalité a surtout consisté en des interventions adressées principalement à un public hispanophone », précise-t-elle.
Le premier jour, tous les interprètes ont dû travailler à temps plein ; le second jour, la moitié d’entre eux a travaillé à temps plein et l’autre moitié à temps partiel pendant une demi-journée. Les mots justes, la bonne sonorité. Cultures Connection a débordé d’énergie pour organiser cette activité.
Traduit en français par : Olivier Latil
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