06
30
2016
6-phrases-traducteurs-marre-dentendre

Les 6 phrases que les traducteurs en ont marre d’entendre

Le métier de traducteur est souvent méconnu et les préjugés sont nombreux. Dans cet article découvrez les 6 phrases que les traducteurs détestent entendre.

Vous êtes traducteur professionnel ? Dans ce cas, vous avez certainement déjà entendu ces 6 phrases qui ont tendance à nous faire lever les yeux au ciel. Vous n’êtes pas traducteur ? Vous pouvez aborder cet article sous un autre angle : voici les 6 phrases que vos amis traducteurs n’apprécieront guère entendre.

1. « Bientôt, le métier de traducteur n’existera plus ! »

Avec les outils de traduction automatique, les nombreuses applications, les nouvelles lunettes de traduction, les oreillettes… On n’arrête pas le progrès ! Mais jamais le métier de traducteur ne pourra disparaître. Essayez de traduire un bilan financier via un outil de traduction automatique, vous risquez d’être étonné des résultats de votre entreprise. Le traducteur joue un rôle essentiel dans la traduction, c’est lui qui comprend le message et qui l’exprime dans une langue cible avec toute la dimension culturelle que cela inclut.

2. « Tu travailles chez toi ? Le pied ! »

Cela fait rêver : pas besoin de se réveiller tôt, pas de transports, pas besoin de poser des vacances, pas d’excuse « je dois y aller, demain je dois travailler tôt ». Autant d’idées qui sont totalement fausses ! Pour pouvoir vivre de ce métier, il faut être très organisé, savoir être réactif pour ne pas passer à côté d’un projet important, savoir se fixer des horaires de travail. Mais il faut aussi être prêt à passer des journées entières tout seul devant son ordinateur, à démarcher une agence de traduction, voire plusieurs, à faire des traductions urgentes. Traduire n’est pas de tout repos ! Et croyez-moi, s’imposer un rythme de vie sans connaître la routine « métro-boulot-dodo » est loin d’être une mince affaire.

3. « Il dit quoi dans la chanson ? »

Au risque de vous décevoir, nous ne comprenons pas toujours toutes les paroles d’une chanson. Ou du moins, nous n’y prêtons pas toujours attention. Vous travaillez 24h/24, vous ? Nous non plus ! Il nous arrive d’écouter une chanson sans penser « Tiens, comment je dirais ça en français ? ».

4. « Peux-tu me traduire ce document ? Mais ne te prends pas la tête, tu n’as qu’à faire quelque chose de simple »

Parfois, certains oublient que la traduction professionnelle est un métier, et que généralement nous sommes payés pour cette prestation. Alors oui, nous pouvons rendre ce service à des proches, mais quand il s’agit d’un mémoire de 100 pages, cela fait quand même beaucoup. Et puis « quelque chose de simple » ? Une traduction n’est jamais quelque chose de simple. De plus, c’est plus fort que nous, nous n’aimons pas rendre un travail bâclé.

5. « Traducteur et interprète, c’est la même chose ! »

Combien de fois avons-nous entendu cette phrase … Est-ce que l’on dit qu’un web designer et qu’un informaticien font la même chose parce qu’ils ont un même outil de travail, l’ordinateur ? L’interprète et le traducteur ont le même outil, les langues étrangères, mais ils n’ont pas les mêmes compétences, ni le même diplôme. Dans les deux cas, leur mission est de servir d’intermédiaire, de faire passer un message, mais pas par le même canal.

6. « J’ai fait un échange Erasmus, je peux être traducteur ! »

Non, être traducteur nécessite une formation particulière. N’est pas traducteur qui veut ! Bien sûr, avoir vécu dans un pays étranger est un avantage considérable, c’est dans ces conditions que l’on se rend compte de tout l’aspect culturel et que l’on pratique une langue étrangère. Mais être traducteur c’est aussi maîtriser sa langue maternelle, connaître toutes ses subtilités tant grammaticale qu’orthographique ou lexicale. Maîtriser deux langues minimum est un travail qui s’acquiert tout au long de sa vie personnelle et professionnelle.

Et vous, avez-vous d’autres exemples de phrases qui vous exaspèrent?

Découvrez notre bureau de traduction.

Cet article a été écrit par Pauline

Etudiante à l'Institut Supérieur de Traduction et d'Interprétation à Paris, Pauline a beaucoup voyagé, et a décidé de poser ses valises à Buenos Aires pour faire un stage chez Cultures Connection.