09
30
2016
la-traduction-profession-polyvalente

La traduction : une profession polyvalente

Les traducteurs sont capables de revêtir une multitude de casquettes, savez-vous quels sont les autres métiers que ces professionels polyvalents exercent?

Les traducteurs sont capables de revêtir de nombreuses casquettes. Rédacteur, localisateur, relecteur, transcréateur, terminologue, professeur… Quelles sont ces professions qui se cachent derrière le terme « traducteur » ?

Le rédacteur

Être capable de transposer un message d’une langue vers une autre sans que le lecteur ne s’aperçoivent qu’il s’agit d’une traduction requiert une excellente maîtrise de la langue cible. Les traducteurs disposent donc de capacités de création et une imagination similaires à celles de l’écrivain. D’ailleurs, bon nombre d’entre eux possèdent leurs propres blogs, qu’ils entretiennent à leurs heures perdues ou pour donner plus de visibilité à leur entreprise. Pour diversifier leur activité, certains proposent des services de rédaction de contenus web.

Le localisateur

La localisation linguistique est un processus d’adaptation entre deux cultures principalement utilisé dans la traduction de logiciels, de jeux vidéo et de sites Internet. Pour mener à bien sa mission, le traducteur s’efforce d’adapter avec précision les normes d’une culture à l’autre. La localisation est la phase de la mondialisation qui vise à transformer un produit de sorte qu’il donne l’impression d’avoir été conçu sur place. Le traducteur réalise une véritable étude socio-culturelle pour se rapprocher au maximum de son public cible en métamorphosant le produit fini. En outre, le localisateur dispose de connaissances en informatique nécessaires à la création de balises linguistiques, à l’adaptation de graphiques et de formats de pages Internet, de devises, d’heures et de dates, etc…

Le relecteur

Pour assurer la précision et l’exactitude d’une traduction, celle-ci doit systématiquement être relue et révisée par des pairs. La relecture s’organise en deux temps. D’une part, le relecteur corrige les fautes d’orthographe et les erreurs grammaticales qui auraient échappé à l’attention du traducteur. D’autre part, il met en parallèle le texte source et le texte cible afin de soulever les omissions, les glissements de sens, ou pire, les contresens. Le traducteur peut également agir en client pur, c’est-à-dire qu’il juge les productions de ses collègues uniquement du point de vue de la cohérence et de la stylistique.

Le transcréateur

Souvenez-vous de l’article de Pauline de Decker, publié sur notre blog, qui expliquait à merveille le concept de transcréation. En marketing, « [il] s’agit d’un processus créatif […] consistant à transférer un bagage culturel et émotionnel dans une autre culture cible ». Dans ce cas précis, le traducteur doit non seulement maîtriser les subtilités de la langue dans les moindres détails pour comprendre la portée des slogans mais également connaître à la perfection les deux cultures et faire preuve d’imagination pour concevoir une nouvelle accroche publicitaire.

Le terminologue

La langue étant vivante et en évolution constante, il est primordial de rester au fait des néologismes et nouveaux concepts afin d’opter pour une terminologie cohérente et uniforme. Terminologie et traduction sont deux disciplines étroitement liées : le terminologue étudie les mots dans le contexte d’une réalité changeante et le traducteur les applique. Cette pratique consiste à élaborer des glossaires et fiches terminologiques et à analyser en profondeur le champ lexical d’un domaine, sur la base d’une documentation pertinente et spécialisée. Certains traducteurs travaillent en collaboration avec des terminologues chevronnés tandis que d’autres cumulent les fonctions, par manque de professionnels dans le domaine.

Le professeur

Et enfin, il arrive que le traducteur propose des cours de langues. C’est souvent le cas des jeunes diplômés en quête d’expérience, avant de se lancer comme indépendant ou pour arrondir leurs fins de mois. N’oublions pas qu’ils ont suivi une solide formation en langues et ont souvent passé du temps à l’étranger pour améliorer leurs langues de travail.

Voilà qui casse le mythe du traducteur le nez fourré dans les bouquins !

Découvrez notre agence de traduction.

Cet article a été écrit par Gaelle Hardy

Récemment diplômée en interprétation de l'Université de Liège (Belgique), Gaëlle est actuellement en stage chez Cultures Connection à Buenos Aires.